Dormir beaucoup semble être une chance, mais cela peut rapidement devenir une source de fatigue, de déséquilibre du rythme de vie et même de troubles de la santé. Vous vous surprenez à rester au lit tard, à somnoler dans la journée ou à ressentir une somnolence constante malgré des heures de sommeil prolongées ? L’excès de sommeil, ou hypersomnie, peut avoir de nombreuses origines, parfois simples à identifier. Voici comment comprendre ce phénomène et agir pour retrouver un sommeil équilibré.
Sommaire
Comprendre l’excès de sommeil et ses conséquences
L’hypersomnie se distingue par un temps de sommeil excessif, souvent de plus de neuf heures par nuit, voire des micro-siestes régulières dans la journée.
Contrairement à l’insomnie, ce trouble réduit la performance cognitive et peut générer une sensation de vie ralentie, d’inertie ou de lourdeur mentale.
À long terme, dormir trop fréquemment peut favoriser la prise de poids, la dépression ou des troubles métaboliques, sans parler de l’impact sur votre vie sociale et professionnelle.
Comment sortir d’un cercle vicieux de sommeil excessif ?
Adopter une routine régulière et progressive est essentiel. Pensez d’abord à fixer des heures de coucher et de réveil régulières, en limitant les variations à moins de 30 minutes.
Vous devez aussi introduire la lumière naturelle dès le matin, pour activer l’horloge interne et diminuer la somnolence diurne.
Pensez à éviter les écrans et excitants le soir, car ils retardent l’endormissement et perturbent la qualité du sommeil.
De temps à autre, vous devez ralentir progressivement le temps de sommeil, en réduisant de 15 minutes tous les cinq jours jusqu’à atteindre un rythme équilibré.
Avec cette démarche, vous rééquilibrez progressivement votre cycle sans provoquer d’épuisement.
L’impact de l’alimentation et de l’activité sur l’excès de sommeil
Une bonne hygiène de vie est cruciale :
L’activité physique régulière, pratiquée en journée, stimule la vigilance et améliore la qualité du sommeil.
Les repas légers le soir, plutôt que proches de l’heure du coucher, favorisent un sommeil plus réparateur.
Limiter les stimulants, comme le café l’après-midi ou les sucres rapides, évite les pics énergétiques puis les coups de barre.
Bien s’hydrater, car une légère déshydratation peut augmenter la fatigue et le besoin de dormir davantage.
Les signaux à prendre en compte et les pièges à éviter
Il est important de bien interpréter les signes :
Ne pas banaliser la fatigue excessive : un besoin constant de dormir doit être analysé, surtout s’il s’accompagne de tristesse ou d’irritabilité.
Éviter les longues siestes : plus de 30 minutes peut perturber le sommeil de nuit. Il vaut mieux privilégier de courtes siestes réparatrices (10–20 minutes).
Faire attention au sommeil lié à la dépression ou à des problèmes respiratoires, qui nécessitent un suivi médical ou un examen spécifique.
Quand consulter un professionnel ?
Si, malgré une hygiène de vie saine et régulière, vous continuez à dormir beaucoup et à ressentir un état de fatigue chronique, il est temps de consulter.
Un bilan médical, un examen du sommeil ( polysomnographie ) ou un dialogue avec un spécialiste pourra identifier des troubles sous-jacents, comme l’apnée du sommeil, l’hypothyroïdie ou une dépression masquée.